Le jeudi 13 décembre 2012 [11h20] (www.unita-naziunale.org) : Depuis la dernière visite de responsables du Gouvernement Hollande en corse, Manuel Valls Ministre de l’intérieur et Christiane Taubira Ministre la Justice, le bilan de la répression est pour l’instant en faveur de l’Etat Colonial avec 5 interpellations dans une enquête “fermeture de porte”, 1 incarcération d’un jeune corse de 32 ans à Fresnes, et aucun rapprochement de prisonnier politique.
Rapprochement qui est un droit, ce que reconnait bien volontiers l’Etat répressif, tout en arguant du fait que des détenus de droits communs ont été rapproché alors qu’aucun prisonnier politique l’a été.
Depuis juillet, date de la fin du procès de 22 personnes, des libérations ont eu lieu, les militants ayant payé leur tribus à la répression, mais pour ceux qui ont été condamné à de longue peine, et malgré leurs demandes de rapprochement et malgré la loi sur le rapprochement, et malgré la loi sur l’obligation de les transférer en C.D (Centre de Détention) dans un délai de 4 mois, ces prisonniers sont toujours incarcérés en Maison d’Arrêt de Fresnes.
Paul Istria et Marc-Antoine Colleoni refuse cet état de fait, ce non rapprochement familial, alors qu’ils ont été condamné, qu’ils ont fait une demande administrative de rapprochement, ils sont depuis des mois, tout comme à Borgu pour d’autres raisons, en grève des parloirs et des plateaux. Ce qui entraînent pour les familles qui vivent en Corse de ne plus les voir depuis des mois.
Paul Istria est entré en prison en 2008 avec de graves problèmes de santé, mainte fois dénoncé par l’Associu Sulidarità, aujourd’hui 4 ans après il a toujours ces problèmes mais l’appareil répressif n’en a cure.
Marc-Antoine Colleoni, quant à lui, à sa mère très fatiguée, et un rapprochement familial permettrait qu’ils puissent se voir plus souvent, mais l’administration pénitentiaire ” si n’impipu”.
Pendant ce temps, l’ambiance et la tension sont toujours aussi tendues à Borgu, avec comme dernier rebondissement en date, la suppression d’une permission d’avant Noel à Thierry Gonzalez, pour avoir “trop parlé” à Corse Matin des conditions de détention à la prison.
Entre les appels au “harcèlement” contre les militants du mouvement national, les interpellations alibis tout’azimut de cette semaine, et les problématiques toujours pas résolues, la Corse n’est pas prête de voir le bout du tunnel.
Simonpoli Anthony
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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