Le jeudi 13 décembre 2012 [11h20] (www.unita-naziunale.org) : Tous les interpellés ont été libéré mercredi soir vers 20h45 au bout de 39h de garde à vue. Au total 5 personnes dont des militants de Corsica Libera ont eu droit au retour des “mardi ravioli” et du pack 96“.
Hier soir, mercredi, devant le commissariat d’Ajaccio à l’appel de Corsica Libera et de la Ghjuventù Indipendentista, de très nombreuses personnes étaient présentes dès 20h00 afin de soutenir les gardés à vue. Aux environs de 20h45, les personnes interpellées sont sorties du commissariat. Un peu avant, Corsica Libera convoquait la presse et les militants à une conférence de presse au local d’Ajaccio à partir de 15h ce jeudi 13 décembre.
Mardi soir, environ une centaine de personnes, membres de la famille, proches et amis se sont rassemblées devant le commissariat. L’Associu Sulidarità, par la voix de son vice-Président, Jean Marie Poli, a dénoncé l’acharnement répressif ainsi que les prises de paroles du Ministre de l’Intérieur. Familles, amis, et militants du mouvement national étaient présent en masse dans le calme mais déterminés à faire entendre leurs voix.
Mardi matin à l’aube, les forces de police ont procédé à l’interpellation d’au moins cinq personnes présentées comme proche du mouvement nationaliste dont au moins un militant de Corsica Libera. Après les perquisitions d’usage, elles ont été mise en garde à vue et transférées dans les locaux des enquêteurs.
Il s’agirait d’une commission rogatoire d’un juge parisien de la SDAT portant sur un ou plusieurs attentats commis en 2011. En pleine journée, un couple originaire de Marseille était pris en otage par un commando à Villanova. Les propriétaires de la maison étaient éloignées. Et l’habitation minée. Quelques minutes après l’attentat, le préfet de Corse et le ministre étaient sur place, en même temps que la police et les démineurs.
Alors que la situation s’est tendue ce weekend avec la réalisation d’une nuit bleue par un des mouvements clandestins en activité sur le terrain, et les menaces du Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, déclarant que les assassinats et les attentats sont liés aux intérêts du foncier, et que les clandestins politiques du FLNC font partie de l’équation à éradiquée judiciairement.
Paul André Contadini, incarcéré à Fresnes suite à son interpellation le 7 décembre dernier, refuse quant à lui de communiquer avec l’appareil répressif estimant avoir commis un « crime » en Corse, il attend donc d’être en corse pour y être jugé et donc s’exprimer.
A l’heure actuelle, aucun rapprochement n’a été effectué. (à suivre sur ce lien)
Corsica Infurmazione, L’information Corse
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