Le sens du mot forum a retrouvé hier matin sa signification originelle. Pendant que certains faisaient leur Bio mercatu, d’autres ont assisté place Vincetti à Bastia à un débat public. Le premier depuis le lancement de ce marché mensuel organisé par l’association Girasolemais certainement pas le dernier. « Il fallait redonner vie à cette place ouverte sur la ville et son histoire pour qu’elle redevienne un lieu d’échanges et de rencontres »,confie Fanfan Griffi, membre de l’association. C’est chose faite.
Pour donner le ton de ce nouveau rendez-vous, la langue corse ou plus exactement sa co-officialité a alimenté le débat. Pour en parler, trois élus territoriaux ont pris place à la tribune aux côtés de Petru Mari qui a animé les échanges.
Étaient ainsi invités à débattre, Pierre Ghionga, rapporteur du projet à l’assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni et François Tatti. Trois élus, de trois sensibilités différentes, qui interprètent à leur manière la notion de co-officialité. Un statut qui nourrit des avis partagés au regard des interventions des participants.
Il faut « sauver »… la langue corse !
Sans jamais s’écarter de leur chemin politique, les élus se sont, tour à tour, exprimésin lingua nustrale. Tentant de clarifier les grandes lignes du texte sur lequel une commission ad hoc planche, Pierre Ghionga a d’abord rappelé que « la co-officialité n’est pas opposée à la république française », empruntant de nouveau à Edgar Morin l’idée d’une «république une et indivisible, oui, mais multiculturelle ».
L’enjeu de ce projet très politisé serait de donner « le droit aux gens de parler la langue corse dans toutes les situations de la société.
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