(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Un service public basé sur sept navires mixtes à partir du port de Marseille, la suppression du service complémentaire et de l’aide sociale et l’instauration d’un encadrement dit social du droit de grève, ce sont donc les fondamentaux qui vont présider à présent à l’organisation des transports maritime entre la Corse et le continent.
La SNCM semble bien être la grosse perdante dans cette réorientation des transports et on attend à présent avec impatience la réaction de la compagnie. L’impossibilité, à priori, de caser dans le nouveau dispositif le Napoléon Bonaparte et le Danielle Casanova va-t-elle contraindre la SNCM, et surtout Veolia, à reconsidérer les choses? Veolia, plus qu’avant, ne va-t-elle pas envisager un claquement de porte?
Que vont devenir les 800 salariés liés à l’emploi des deux car-ferries?
Autant de questions qui vont aiguillonner les débats à venir. Du coté de la Corsica Ferries, et malgré la suppression du système d’aide sociale, on respire beaucoup mieux; Le spectre de voir débarquer à Toulon le service public de continuité territoriale s’est éloigné, ce qui convient pleinement à Pierre Mattei, son directeur général.
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