La polémique gronde depuis avril. Aujourd’hui le dossier refait surface alors que la grande distribution subit un avertissement en forme de… nuit bleue. Les artisans, eux, sont à nouveau sur le pied de guerre.
La commission départementale d’aménagement commercial se réunit ce vendredi – 10 h 30 – à la préfecture. L’info est tout sauf anodine. Car, ceux qui pensaient qu’on ne reparlerait pas de sitôt des projets d’implantation de surfaces commerciales sur la commune de Sarrola-Carcopino en sont pour leurs frais. Non seulement, il va en être question. Mais avec la série d’attentats contre sept magasins de la grande distribution dans la nuit de dimanche à lundi – dont deux situés sur Sarrola – l’affaire prend une dimension (inat)tendue.
Retour sur les faits. En avril dernier, la même commission donne le feu vert pour l’aménagement de 65 000 m2 de surfaces commerciales aux portes d’Ajaccio. Il s’agit alors de projets distincts, bien que tous deux soient situés sur la seule commune de Sarrola. D’une part, celui porté par François Padrona, le responsable des magasins Leclerc à Ajaccio, pour une superficie de près de 24 000 m2. D’autre part, celui de la société Primo, gérée par Patrick Rocca, pour une superficie de près de 42 000 m2. L’affaire provoque une levée de boucliers. La chambre de métiers et l’UPA – Union professionnelle des artisans – en première ligne, soutenues par voie de motions par l’assemblée de Corse, la Capa, des élus. L’État abonde. Au mois de juin, la commission nationale retoque les deux projets.
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