“Même si certains veulent apparaître comme de paisibles retraités en quête de paix et de tranquillité, nous ne sommes pas dupes que Lefebvre et les siens sont les représentants du capital, spoliateurs de la terre corse”, écrit l’organisation clandestine après avoir revendiqué en juin la vingtaine d’attentats contre des résidences secondaires un mois plus tôt.
Le banquier parisien à la retraite, déjà visé par des plasticages en 1990 et 2001, fait l’objet de critiques en Corse après avoir obtenu en mai un permis de construire dix maisons individuelles à Balistra auprès de la cour d’appel administrative de Marseille. La mairie de Bonifacio, elle, s’y était opposée selon ses dires par souci de préserver cette zone encore vierge de l’extrême sud.
Le groupe clandestin répète que son action s’inscrit dans le droit fil des luttes contre la spéculation immobilière, en critiquant les personnes pour qui la Corse “n’a qu’une valeur marchande comme une autre”.
Le FLNC lance enfin un nouvel avertissement “aux agresseurs de notre peuple” qui doivent “comprendre qu’ils n’ont rien à faire ici, que la terre corse ne leur appartient pas et que les Corses seront toujours défendus”.
Le 2 juillet, un commando de plusieurs personnes cagoulées et armées avait capturé les occupants de cet ensemble de résidences secondaires pour les faire sortir et placer ensuite des charges explosives à l’intérieur.
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