Trois jours après l’assassinat d’Yves Manunta à Ajaccio, l’enquête menée par la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille (Jirs) poursuit son travail autour de l’entourage. Le procureur Jacques Dallest, joint par téléphone n’a pas donné suite à nos demandes.
Cette opacité médiatique fait sans doute écho aux premières remises en liberté. Mardi, deux personnes étaient interpellées dans le centre de la cité impériale et placées en garde à vue. Elles ont été libérées hier en début d’après-midi.« Aucune charge n’a été retenue contre elles », a précisé une source proche de l’enquête. Au matin, une autre personne était également arrêtée à son domicile par les enquêteurs de la direction régionale de la police judiciaire. Mise hors de cause, elle retrouvait la liberté après avoir effectué quelques heures en garde à vue dans les locaux du commissariat.
Le suspect brûlé pas encore entendu
Dans ce dossier, foi d’enquêteur, la« pièce d’achoppement »demeure l’interpellation quelques minutes après les faits, d’un individu brûlé au deuxième et troisième degré à 50 %. Son arrestation était intervenue à quelques centaines de mètres de la scène de crime. La police le soupçonne d’avoir « au moins conduit le véhicule utilitaire » qui aurait servi aux tireurs pour quitter les lieux. Cela reste à étayer. Conscient au moment de son interpellation, il avait été placé en garde à vue, mais son état de santé n’a pas permis sa présentation devant un magistrat.
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