L’adjoint au maire de Bastia et conseiller territorial aspire toujours à conduire la gauche aux élections de 2014. Si elle semblait prématurée, l’annonce de sa candidature, l’année dernière, n’était pas feinte.
Vous avez été récemment élu à la tête du comité national d’action sociale. En quoi consiste votre rôle ?
Le CNAS n’avait pas de structure organisée en Corse alors qu’elle est l’une des dix principales associations reconnues d’intérêt public en France. Il s’agit d’un grand comité d’œuvres sociales en direction des agents publics. J’ai été porté à la tête de la toute nouvelle délégation régionale et je vais donc m’atteler à développer son action dans l’île car une bonne partie des personnels, notamment en zone rurale, ne bénéficie d’aucune de ses prestations.
Selon vous, Les travaux de la commission violence de l’assemblée de Corse avancent-ils dans la bonne direction ?
Je participe à cette commission en ayant bien conscience qu’il s’agit d’un problème très difficile, aux causes multiples, qui ne sera pas résolu du jour au lendemain. En termes de méthode, je m’interroge sur la recherche du consensus permanent qui finit par donner le sentiment que l’on veut éviter d’aborder les questions qui fâchent. Je considère que si l’on ne veut pas en faire une commission « alibi » il faut certes réfléchir et dialoguer mais également réaffirmer des principes et déboucher rapidement sur des préconisations concrètes
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