Jeudi en séance plénière, l’assemblée départementale a examiné le bilan 2011. L’occasion d’une guerre des chiffres et du verbe, sur fond de débat politique.
Irréconciliables. Droite et gauche s’entendent comme chiens et chats. Il aura suffi d’une séance plénière de l’assemblée départementale pour s’en convaincre hier. L’occasion d’un débat de politique générale, plus nationale que locale.
À se demander si l’hémicycle n’avait pas migré des rives du Var vers les bords de Seine. A deux pas de la discorde ! Tant le conseil général des Alpes-Maritimes a pris des allures de Palais Bourbon dans la matinée. Il devait avant tout y être questions de chiffres, avec l’examen du bilan 2011. Mais les comptes azuréens ont vite cédé le pas au règlement de comptes politique. Jacques Victor, conseiller général du Front de gauche, stigmatisant « la présidence brutale et cynique de Nicolas Sarkozy au service exclusif des puissances d’argent ». Eric Ciotti, le président UMP de l’assemblée départementale, lui rappelant qu’en matière de « régression démocratique » le parti de Mélenchon n’avait aucune leçon à donner : « N’est-ce pas vous qui soutenez que le régime de Cuba est un modèle ? »
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