Si on fait abstraction de la circonscription de Corte-Calvi où Paul Giacobbi fait beaucoup mieux que ne le prévoyaient les intentions de vote, l’Ifop a plutôt bien cerné l’électorat en donnant toutes les finales… Si les enquêtes d’opinion faisaient partie des épreuves du bac, c’est une copie qui mériterait la note, disons, de 14 sur 20. De quoi obtenir le diplôme sans pour autant décrocher la mention « très bien ».
Dans trois des quatre circonscriptions sur lesquels l’institut s’est penché, l’Ifop est assez proche de la réalité, surtout si l’on tient compte de la marge d’erreur estimée à 2,5 %.
La seule où il est sorti des clous, nous l’avons souligné dès hier, est la circonscription de Corte-Balagne où le député PRG sortant Paul Giacobbi a été particulièrement sous-estimé (le sondage le créditait de 32 % alors qu’il a réalisé 43,6 %) alors que de façon concomitante Stéphanie Grimaldi, la candidate UMP, que le sondage plaçait… sur ses talons (30 %) n’atteint pas tout à fait 25 %. Il faut dire qu’on est dans une circonscription où il n’y a pas de grosses agglomérations urbaines et que l’échantillon n’était sans doute pas ici assez important sur le plan quantitatif pour mieux cerner la diversité de ce territoire et de ses habitants.
L’influence établie dans la durée par le député sortant, d’abord en sa qualité de président du conseil général de Haute-Corse puis de patron de l’exécutif territorial, a incontestablement porté ses fruits. En tout cas, lorsque Paul Giacobbi dit qu’une partie de l’électorat de Nicolas Sarkozy allait voter pour lui, force est de reconnaître qu’il avait raison…
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :
Comments are closed.