Vingt militants nationalistes, soupçonnés d’avoir participé à une dizaine d’attentats comparaissent à partir de lundi. Dans cette audience qui se tiendra jusqu’au 6 juillet, Paul Istria, 54 ans, et Christophe Giannesini, 40 ans, sont en première ligne.
La justice les soupçonne d’être les figures tutélaires d’une cellule du FLNC-UC présenté par la justice antiterroriste comme la “cellule jeunes” de l’organisation clandestine démantelée en avril 2008.Christophe Giannesini a déjà été condamné, notamment, pour avoir déposé une plaque funéraire signée “FLNC” sur la tombe d’un militant tué par balles en 2005 à la suite d’une dispute dans un village corse. Paul Istria avait été mis en cause en 1998 pour ses liens avec des auteurs d’attentats.
Les deux hommes avaient été interpellés le 7 juillet 2008 en Corse-du-Sud par des policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat) et transférés à Paris. La veille, ils avaient participé à une réunion de plusieurs mouvements nationalistes à Corte dans le but de refonder le nationalisme corse. Tous deux comparaissent détenus ainsi que huit autres des vingt accusés, âgés de 18 à 23 ans, tout juste recrutés.
Ils soupçonnés d’être impliqués dans treize attentats visant des bâtiments publics, dont certains auraient pu être mortels, en 2007 et 2008, dont un tir de roquette, le 15 septembre 2007, contre la caserne de CRS d’Aspretto, le mitraillage du tribunal d’Ajaccio le 20 février 2008, au cours duquel un projectile s’était fiché dans le portefeuille d’un CRS, ainsi qu’un attentat à la grenade contre la préfecture de région, le 20 décembre 2007.
Source et reportage vidéo de FRANCE 3 CORSE
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