Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) a revendiqué la vingtaine d’attentats qui ont visé des résidences secondaires en Corse depuis la “nuit bleue” du 11 mai, dans un communiqué authentifié et remis au magazine d’information Corsica.
“Nous revendiquons la campagne menée ces jours derniers contre la dépossession de notre terre”, écrit le FLNC, en précisant que ses actions “ne constituent (pas) une mise en garde ou une menace en direction du nouveau pouvoir politique en place” mais “s’inscrivent dans (son) combat de ces dernières années face à l’accroissement programmé des menaces spéculatives sur notre terre”. “La donne politique française n’a jamais pesé sur nos choix et il n’a jamais été dans nos intentions de vouloir influencer les échéances électorales qui sont les leurs”, indique le FLNC, ajoutant que les actions “étaient programmées de longue date”.
Appel au gouvernement socialiste Selon le mouvement nationaliste, ces attentats vise “la dérive spéculative”, l””une des principales menaces pour l’intégrité” du “Peuple corse”, précise le texte. “Aujourd’hui la dérive spéculative a aiguisé trop d’appétits, déclenché trop de mécanismes, pour certains mortifères (…) Nous ne laisserons pas faire. Nous ne laisserons pas s’installer impunément plus de 4500 résidences secondaires étrangères par an soit plus de 45.000 en dix ans”, sur une île qui compte “300.000 âmes”.
Enfin, dans sa missive, le FLNC tend la main au nouveau gouvernement : “Aujourd’hui, nous retrouvons des socialistes au pouvoir en France. Nous leur rappelons si besoin en était qu’ils sont les héritiers de ceux qui ont construit avec nous les deux précédents statuts (créés par les ministres de l’Intérieur Gaston Defferre en 1983 et Pierre Joxe en 1991,NDLR)” de la Corse, précise le document de revendication.
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