Marc Dufour, président du directoire de la SNCM, a tenu tête aux grévistes de la CGT. Hier matin, après huit jours de conflit, il a remporté une bataille qu’il qualifie d’historique. Il dit pourquoi :
Je m’en fiche que l’on m’accuse de casser la grève. Ils[ndlr les grévistes]peuvent bien m’accuser de ce qu’ils veulent. Il ne faudrait pas oublier que le droit du travail est aussi important que le droit de grève ». Hier matin, 11 h. Marc Dufour, le président du directoire – et directeur général – de la SNCM se trouve au siège de la compagnie à Marseille.
Il vient tout juste d’apprendre la fin du conflit, à la suite de l’assemblée générale tenue par les marins grévistes. Mardi, deux navires avaient réussi à larguer les amarres. Aujourd’hui, après huit jours de paralysie du trafic entre Corse et Continent, la SNCM peut à nouveau hisser le pavillon d’une continuité territoriale retrouvée. Mais, il faudra désormais veiller au grain. Pour que coule définitivement et par le fond, le spectre d’autres bras de fer. Sans pour autant renier le droit des grévistes à porter des revendications. Mais en respectant le droit des non-grévistes à travailler.
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