Au-delà du fait d’avoir annulé tous les matches prévus ce jour-là, la FFF va participer samedi 5 mai à la commémoration du drame de Furiani survenu il y a 20 ans, quelques minutes avant le match Bastia-OM. Le patron du foot français, Noël Le Graët, sera présent en Corse pour honorer la mémoire des victimes. Pour que le 5 mai 1992 soit un devoir de mémoire.
lls ont eu en partie gain de cause. Le collectif des victimes du drame de Furiani a obtenu de la part des autorités du football français qu’aucune rencontre ne soit disputée ce 5 mai 2012, en hommage à l’horrible soirée du 5 mai 1992. Le collectif souhaiterait que l’on aille plus loin, que l’on ne joue plus jamais un 5 mai. En attendant, Noël Le Graët assistera vendredi et samedi en Corse aux commémorations des 20 ans. Le président de la FFF déposera notamment une gerbe sur la stèle du souvenir au stade où évoluent le Sporting Club de Bastia, tout juste assuré de remonter en Ligue 1. Un lieu toujours chargé d’images insoutenables.
Et 20 ans après, on ne comprend toujours pas. Comment des personnes dites “responsables” ont pu donner leur accord pour la construction de cette tribune qui allait précipiter 18 personnes vers la mort et dresser un bilan de 2.357 blessés. Et combien de familles traumatisées à vie? Deux décennies plus tard, leur peine n’est évidemment pas atténuée et la colère encore présente envers notamment ceux qui ont apposé le tampon “avis favorable” sur le PV rendu par la commission de sécurité, allumant le feu vert de ce qui a causé l’horreur du stade Armand-Cesari de Furiani, quelques minutes avant la demi-finale de la Coupe de France entre Bastia et l’OM.
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :
Comments are closed.