Je crois dans les vertus du dialogue et j’ai répondu favorablement à l’invitation du Ministre de la Justice qui est venu se rendre compte, au nom du gouvernement, de la situation des établissements pénitentiaires, du sort des prisonniers politiques et des engagements tenus.
Cet attentat, que je condamne fermement, est une forme d’expression politique qui n’a pas sa place dans notre vision de la Corse. Il est vécu comme un gâchis et une inutile mise à l’épreuve par tous ceux qui veulent une solution démocratique et apaisée pour notre île.
J’ai pu constater, en me rendant sur place, l’ampleur du traumatisme occasionné aux victimes de condition modeste et qui ne comprennent pas avoir perdu le fruit de toute leur vie. Je leur apporte mon plus fraternel soutien.
Il est inacceptable que ce mode opératoire d’une très grande brutalité se banalise dans la région ajaccienne, tout comme il est incompréhensible que l’on commette de tels actes alors que les conditions pour une sortie de crise semblent aujourd’hui réunies par la mobilisation de tous.
Il nous faut une volonté ardente et beaucoup de courage pour offrir à notre île et à tous les Corses le débat serein, transparent et démocratique qu’ils méritent et qu’ils sont en droit d’exiger. Cette volonté et ce courage sont partagés par un grand nombre d’entre-nous, ici comme par le Ministre de la Justice.
C’est cette belle espérance en laquelle je crois.
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