Nicolas Sarkozy était ce vendredi en Corse. Durant la journée, il a changera de costume au cours de sa visite. C’est d’abord le président qui s’est exprimé en préfecture sur la sécurité en Corse. Le candidat UMP à la Présidentielle a ensuite tenu un meeting.
“Ce que je veux, c’est construire, avec tous les Corses, une Corse forte dans une France forte”, a assuré Nicolas Sarkozy au cours de l’interview qu’il a accordé àCorse-Matin à la veille d’un déplacement en Corse.
Le président de la République a répondu aux questions de Jean-Marc Raffaelli dans une interview à paraitre ce vendredi.
Nicolas Sarkozy s’y exprime sur le sens de son déplacement en Corse et sur la spéculation foncière dans l’île.
Le président de la République détaille également les mesures prises en matière d’écologie sur l’île et commente le triste record national pour les homicides en Corse. Extrait.
Si le nombre des attentats a diminué, l’île détient le triste record national pour les homicides et l’État, malgré vos engagements, est toujours dans l’incapacité d’y faire face efficacement…
“Je tiendrai ce vendredi matin, à Ajaccio, avec le ministre de l’intérieur et l’ensemble des forces de sécurité, une réunion de sécurité.
Ce qui s’est passé dans les quinze derniers jours n’est pas tolérable : la tentative d’attentat contre la sous-préfecture de Corte, l’assassinat par engin explosif au cœur d’Ajaccio, les deux homicides près d’Aleria sont une honte pour ceux qui les ont perpétrés. Et que dire de l’incendie d’une salle de prières à Ajaccio, qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques ? Jamais l’État ne transigera avec ceux qui se livrent à des violences criminelles, que rien ne peut justifier.
Je ne laisserai pas la Corse connaître un nouveau cycle de violences alors que nous avons effectué des efforts considérables, depuis dix ans, pour lutter contre ce fléau. Lorsque je suis devenu ministre de l’intérieur, il y a dix ans, j’ai remobilisé les forces de sécurité. Grâce au GIR, grâce à la spécialisation de groupements dédiés à la lutte contre la grande criminalité, grâce à une meilleure coopération entre les services centraux et les forces locales, des réseaux de banditisme ont été neutralisés. Nous avons mis fin à l’impunité. Je rappelle qu’en 2001 il y avait eu 55 homicides et tentatives, et encore 111 attentats au premier semestre 2002 ! Depuis dix ans, 1300 interpellations ont été effectuées et le nombre d’attentats a été divisé par quatre.
Il n’est pas question de relâcher nos efforts. La violence est un chemin sans issue.”
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