L’attentat dirigé, l’autre nuit, sans aucune raison valable, contre la sous-préfecture de Corte, met de nouveau la violence sous les feux de l’actualité. Ceux qui ont cru que le dialogue pouvait la réduire, sinon l’arrêter définitivement en auront donc été pour leurs frais.
On peut se demander, devant une telle détermination à détruire, s’il y a encore une possibilité de faire la paix et d’arrêter la dérive. De donner à ce pays toutes ses chances de développement. Faut-il croire que le règne du terrorisme ne fait que commencer et que les bombes seront bientôt le seul moyen d’expression ? Pourtant les succès électoraux obtenus, sans la moindre déflagration, par les nationalistes peuvent nous convaincre que la voie de la démocratie n’est pas encore tout à fait fermée. Mais quels clandestins s’activent aujourd’hui à brouiller les cartes ?
Ceux qui ont une représentation légale et qui par principe devraient permettre à cette représentation d’avancer le plus loin possible dans le domaine de ses revendications ? Ou ceux qui veulent faire capoter les projets de leurs homologues ? Ou d’autres qui sont uniquement là pour créer la confusion ? Ce n’est donc pas demain que cessera cette violence au nom de laquelle on veut nous faire croire à un juste combat pour une Corse meilleure.
A moins qu’un jour, le peuple excédé, ne fasse entendre raison aux violents et ne les pousse à déposer les bombes. Le tout est de savoir s’il se complait dans le désordre où s’il a hâte d’en finir.
L’hebdomadaire a été mis à jour ce vendredi
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