Jean Pierre Rossi, grièvement blessé dans la nuit de samedi à dimanche par l’explosion d’un engin près du commissariat d’Ajaccio est décédé lundi dans la matinée. Cet homme n’était pas lié au milieu du banditisme et n’avait pas d’activités nationalistes connues.
Les enquêteurs de la direction régionale de la police judiciaire d’Ajaccio en charge de ce dossier privilégient la piste d’un différend privé. La charge a explosé à proximité du commissariat d’Ajaccio dimanche vers 1h50, faisant un blessé grave qui avait été évacué vers les urgences de l’hôpital Miséricorde, à quelques centaines de mètres du lieu de la déflagration. La victime, âgée de 61 ans, quittait le restaurant Casa Bahia, où il travaillait, lorsqu’il a été touché.
La charge explosive aurait été placée dans une poubelle située à l’angle des rues Fiorella et Maréchal Ornano, en plein centre-ville, à proximité du commissariat et de la préfecture, d’après les premiers éléments de l’enquête. Elle aurait pu être déclenchée à distance par un guetteur, mais le procureur le procureur de la République d’Ajaccio, Thomas Pison n’a pas confirmé. «Pour l’instant, nous ne pouvons pas savoir. Il est trop tôt pour confirmer de telles informations», a-t-il dit.
«L’enquête est en cours et il est trop tôt pour déterminer l’origine de cette explosion, mais la thèse d’un différend privé fait partie des pistes possibles», a déclaré le procureur. «L’explosion ne visait pas le commissariat, même si elle a eu lieu à quelques dizaines de mètres. La victime est connue des forces de l’ordre pour des faits de violences volontaires. Elle n’est pas liée à des affaires de banditisme ou d’activité nationaliste», a précisé le magistrat. L’enquête a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire d’Ajaccio.
(Presse)
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