Corsica Libera apporte son soutien aux dirigeants du Sporting Club de Bastia dans leurs légitimes revendications en ce qui concerne le problème qui les oppose à la CAB.
Nous rappelons que depuis vingt ans, la CAB est propriétaire du stade Armand Cesari de Furiani et que pourtant, les travaux ne sont pas encore finis. La responsabilité de la CAB est clairement engagée. Pourtant après la catastrophe du 5 mai, la Corse attendait rapidement un stade digne de ce nom et de nos victimes. Nous ne pouvons qu’adhérer à la proposition des dirigeants du SCB qui souhaitent signer une convention de longue durée pour pouvoir faire, aux frais du club, les travaux d’aménagement indispensables à la gestion d’un club professionnel.
Au lieu de cela, la CAB a la prétention de vouloir récupérer une partie des locaux, déjà trop exiguës, pour y installer ses propres bureaux !
Le Sporting s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique sportive et populaire jamais atteinte en Corse. La CAB s’oppose donc au développement économique qui accompagne cette réussite. La proposition des dirigeants du club permettrait de faire faire des économies aux contribuables de la région bastiaise, puisqu’ils proposent d’investir l’argent du club pour effectuer les différents travaux indispensables.
La CAB a la mémoire courte et si le club résidant du stade Armand Cesari n’était pas le Sporting Club de Bastia, porte-drapeau du football corse depuis 40 ans, il n’y aurait pas les installations qu’il y a actuellement.
Corsica Libera exige donc que la CAB revoit sa position et signe enfin cette convention qui laisserait les dirigeants occuper le stade et le gérer comme doit l’être une enceinte qui accueille tous les 15 jours plus de 10 000 personnes pour des matchs professionnels.
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