L’AC Ajaccio (L1), le Sporting Bastia (L2) et le Gazélec Ajaccio (National), déjouent cette saison tous les pronostics, malgré des budgets limités. Pour le football corse, qui pourrait compter trois clubs professionnels la saison prochaine, les voyants sont au vert.
L’ACA s’est mis au diapason de la L1
Plus petit budget de L1, l’AC Ajaccio, jeune promu, a d’abord fait son apprentissage des joutes de l’élite, apprentissage douloureux qui l’a poussé, à deux journées de la trêve, à 8 points de la 17e place, dernière de non-relégable. Depuis, c’est la métamorphose. 4e au classement des matches retour, l’ACA a inversé la tendance.
Ochoa, star mexicaine recrutée l’été dernier pour garder les cages, a pris ses marques après quelques mois en dent de scie. Devant, l’arrivée d’Eduardo cet hiver a renforcé une attaque insulaire qui en avait bien besoin. Auteur de 4 buts lors de ses dix premières sorties, l’ancien guingampais, très influent sur le jeu, s’est parfaitement acclimaté à la chaleur l’Ile de Beauté. Chaleur que l’on retrouve dans les tribunes du stade François Coty à chaque sortie de l’ACA et qui porte les hommes d’Olivier Pantaloni lors de chaque match à domicile.
Si le maintien n’est pas encore acquis, les voyants sont au vert. Jérémie Aliadière, auteur d’un match nul en corse avec le FCL samedi, abonde dans ce sens : « s’ils continuent à produire un jeu de cette qualité ils vont s’en sortir. »
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