Le procès de neuf membres du FLNC du 22 octobre s’est ouvert le 21 mars devant la cour d’assises spéciale de Paris Les neuf accusés sont jugés pour une série de dix attentats à l’explosif en Corse et sur le continent entre 2004 et 2006, attribués au FLNC du 22 octobre, né d’une scission en 2002 avec le FLNC-Union des combattants.
Trois semaines et demie de débats sont prévues. Le verdict est attendu le 13 avril.S’il a aussi admis fournir les explosifs au groupe clandestin corse, M. Pasqualaggi a cependant tenté de faire porter la responsabilité de la tentative d’attentat à son complice, qu’il dit avoir tenté de dissuader de passer à l’acte.
Reste que le séjour de ce dernier et d’Alexandre Vincenti sur le continent avait pour but de récupérer les explosifs dans l’Ain auprès d’un entrepreneur en BTP, Albert Serrand, qui a reconnu leur avoir remis. Au cours de l’instruction, Dominique Pasqualaggi a nié la participation des membres de sa cellule à une dizaine d’actions terroristes et affirmé qu’il n’avait jamais participé à un quelconque attentat sur le terrain.
Parmi les actions imputées au groupe par les enquêteurs et le juge d’instruction, outre celle d’Aix, figurent les attentats commis contre la résidence secondaire d’Emile Zuccarelli en octobre 2004 en Haute-Corse ou contre la maison familiale des Giacobbi à Lugo di Venaco en août 2004.
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