L’association pour la Fondation de Corse consacre en juillet sa première université d’été à la non-violence. Jean-François Bernardini dresse non sans courage le bilan critique de cette violence omniprésente.
Quelle est votre motivation dans ce projet dédié à la non-violence ?
Elle est quotidienne. Tous les jours dans vos colonnes ou autour de nous s’étale une profonde souffrance, la lettre d’une famille, d’un père, le deuil d’une autre, les déchirures, les tensions, a sufrenza, des meurtres, les commentaires sur les meurtres qui sont pires que les meurtres, les vies humaines, des hommes de valeur qui se perdent dans les prisons, les procès, etc. La résignation qui fait dire à trop de gens que les 3o ans à venir seront identiques aux 3o ans qui viennent de se dérouler, ou d’autres qui se consolent en croyant que rien n’y fera, et qu’il faut attendre une, deux générations pour que ça change tout seul. C’est irrespirable, ces poisons-là donnent vraiment soif d’autre chose.
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