L’assemblée de Corse va étudier, le 22 mars, la future délégation de service public dans le maritime. Les grandes lignes ont été dévoilées avec, notamment, la fin de la subvention au service complémentaire et le refus de l’extension de la délégation de service public à Toulon. La direction de la SNCM, dans un geste fort et provocateur, a proposé à la CTC de racheter ses parts pour un euro symbolique. Dans cette ambiance très tendue, la puissante CGT portuaire de Marseille invite à une conférence de presse demain devant le siège de la SNCM, boulevard des Dames.
Secrétaire général du syndicat CGT des marins de la compagnie, Frédéric Alpozzo fait le tour des questions.
D’abord sur un plan personnel, quelles sont les suites aux menaces de licenciement pour faute lourde qui pesait sur vous après l’occupation du Corse à Toulon ?
La procédure est en cours. L’inspection du travail a été saisie. La direction estime que je ne suis pas un élu des salariés. Je suis membre du conseil de surveillance de la SNCM et à ce titre la direction m’avait demandé d’abandonner mon mandat au comité d’entreprise… En nous écartant, avec le secrétaire du CE, Marcel Faure, la direction pense pouvoir poursuivre ses projets funestes.
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