Au troisième jour du procès d’Yvan Colonna, son père, son frère et sa soeur ont dressé un portrait “pudique” du berger corse, jugé pour l’assassinat du préfet Erignac en 1998. “Dans la famille, il y a des hauts et des bas.” Dans la famille Colonna, on se serre les coudes, peu importe les “bas”. Ce mercredi, devant la cour d’assises spéciale de Paris, sont venus à la barre, le père, Jean-Hugues, le frère, Stéphane, et la soeur, Christine, d’Yvan Colonna, le berger corse jugé pour l’assassinat du préfet Erignac en 1998. Objectif: cerner la personnalité de l’accusé. Tour à tour, ils ont dépeint un homme “pudique” et “intelligent”, loin de “l’image du berger taciturne replié sur lui-même qui ne parle qu’à ses animaux”. Yvan, né en Corse en 1960 est le cadet d’une famille de trois enfants, déracinée en 1975 pour aller vivre à Nice. “Je ne voulais pas partir de Corse”, confie l’accusé. “J’étais un père jacobin très directif”, confirme le paternel, seul de la fratrie à avoir voulu quitter l’île de Beauté.
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