Après Jean Luc MELANCHON c’est au tour d’Eva JOLY, en attendant les autres, et singulièrement Nicolas SARKOZY et François HOLLANDE.
Pas de surprise avec le premier qui s’est cru obligé de jouer à “plus jacobin que moi tu meurs”. Si l’on peut à l’extrême limite comprendre qu’il n’apprécie pas certains des articles de la charte des langues européennes minoritaires, j’avoue que j’ai été stupéfait de l’entendre affirmer que la généralisation de leur enseignement et donc de leur pratique constituait un facteur d’exclusion !
Si je le crois sincèrement et à juste titre, obsédé par le combat contre le communautarisme dans les banlieues des grandes villes, je crains qu’il ne fasse trop facilement l’amalgame avec le combat des corses pour que leur identité cesse de se dissoudre et que leur langue disparaisse.
Il oublie juste une chose: ceux qu’il accuse de vouloir, une fois en France, y vivre selon les usages, voire les lois coutumières de leur communauté d’origine, sont effectivement entrés dans notre pays avec ou sans notre consentement, et doivent bien entendu en conséquence se conformer, sans qu’il leur soit nécessaire de se renier, aux usages du pays qu’ils ont choisi.
Par contre, et si je voulais lui renvoyer son jugement sommaire, je lui rappellerais que chez nous, c’est à dire en Corse, ce sont les bien français qui sont entrés en forçant la porte, et que, sans doute pris de la fièvre civilisatrice chère à Claude GUEANT, ils se sont empressés d’imposer aux insulaires langue et coutumes venus d’ailleurs.
Peut être doit il aussi faire un tour au QUEBEC, ou des malheureux se battent pour défendre leur “langue minoritaire facteur d’exclusion” c’est à dire la langue française !
Je sais combien il peut être détestable pour certains de voir énoncées ces vérités, mais quand on a affaire aux donneurs de leçons pour lesquels l’histoire de France s’est arrêtée en 1793, il n’y a parfois pas d’autre solution.
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