Trois ans de prison ferme et cinq ans d’interdiction de séjour en Corse. C’est la peine qui a été requise hier par le parquet à l’encontre d’Olivier Sauli. Le jugement a été mis en délibéré au 5 avril. En attendant il pourra rentrer en Corse. Le dirigeant de Corsica Libera comparaissait devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris pour association de malfaiteurs en vue de commettre une action terroriste. Olivier Sauli avait été arrêté en 2010 dans le cadre d’une enquête sur une tentative d’attentat commise en mai 2007 à Levie. Comme élément à charge le parquet disposait de son ADN retrouvé sur le ruban adhésif ayant servi à confectionner l’engin explosif. Mais aucune autre trace sur l’engin lui-même. C’est pour cela qu’il n’était pas poursuivi pour la tentative d’attentat mais uniquement pour association de malfaiteurs. Après 10 mois de détention provisoire, Olivier Sauli avait été remis en liberté en février 2011. Mais cette décision était assortie d’un contrôle judiciaire et d’une assignation à résidence à Paris.
Hors du jeu politique
Hier devant le tribunal, son avocat a plaidé le délit d’opinion car il estime que les seuls éléments retenus par le parquet n’étaient liés qu’au militantisme public de son client.
Il estime donc que la réquisition est très lourde : « C’est la première fois que l’on demande une interdiction de séjour de 5 ans pour de tels faits. C’est bien la preuve que l’on veut vraiment mettre Olivier Sauli hors du jeu politique en Corse ».
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