A l’heure où le Corse va entamer ses premières rotations sur Toulon, et au regard de la situation dégradée créée par de pseudo Syndicalistes qui ne conçoivent leur action que dans la diffamation, en ma qualité de Secrétaire des Transports du STC, je me dois, au nom de mes mandants d’apporter par écrit cette position.
Jusqu’à ce que la situation soit « débloquée », nous n’avons fait aucun commentaire sur l’organisation de la grève et sur ses motivations. Nous nous sommes bornés à préciser notre position, qui comme chacun le sait, était pour l’ouverture de la ligne entre la Corse et Toulon. Celle-ci n’a pas variée d’un iota.
Pendant cette grève, certains ont cru bon de porter des accusations à l’endroit de nos militants.
Au-delà des paroles, nous avons eu droit également à des caricatures qui ne faisaient certainement rire que l’esprit étriqué qui l’a pensé et réalisé.
Je suis personnellement intervenu par téléphone auprès d’un de mes amis de la CGT afin qu’il fasse passer le message et que les choses ne viennent pas à s’envenimer.
Force est de constater, et je le regrette, que certains qui ont du mal à digérer leur défaite, cherchent des boucs émissaires ailleurs que dans leur propre incompétence.
Ainsi, par texto entre autre, des messages sont véhiculés en accusant le STC de faire le jeu de la Direction et d’être des jaunes. Dès lors, une question s’impose à moi, où étaient ces grands révolutionnaires hier, lorsque les forces de l’ordre sont intervenues ?
D’après mes informations, ceux qui nous mettent à l’index étaient au courant de la possible intervention et avaient choisi « le repli stratégique ».
En effet, seule une quinzaine de militants de base de la CGT était à bord.
J’invite donc, ceux qui nous critiquent à faire un investissement dans un miroir, et à essayer de maintenir le regard sur leur propre image, car ils y trouveront sans doute ce qui existe de pire en Syndicalisme.
Pour conclure, je me dois de réaffirmer deux principes qui pour moi sont inaliénables :
Le premier, consiste à dire que nous ne nous tromperons jamais d’adversaire, nous ne pratiquerons jamais la cogestion, nous ne chercherons jamais à agresser quelques travailleurs que se soit.
Le deuxième, consiste à dire que nous n’accepterons de personne les provocations, les insultes pire les menaces.
Que celui ou ceux qui seraient tentés d’emprunter ce chemin, sachent qu’il le conduirait directement dans une situation aux conséquences des plus graves.
A bon entendeur salut.
Le secrétaire National Des transports
Alain Mosconi
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