#Corse – Relaxe pour Olivier Peretti Patrick Tesi et Marc-Antoine Colleoni

UnitaInfurmazione 11 February 2012 Comments Off on #Corse – Relaxe pour Olivier Peretti Patrick Tesi et Marc-Antoine Colleoni

Relaxe générale. C’est ce qu’avaient plaidé les avocats de la défense. Et que la 16e chambre correctionnelle du tribunal de Paris vient de leur accorder. Devant les juges, trois jeunes hommes Olivier Peretti, Patrick Tesi et Marc-Antoine Colleoni.

Tous trois sont prévenus d’association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes. Les enquêteurs de la sous division antiterroriste de la police judiciaire ont découvert les ADN de deux d’entre eux sur des cagoules et des gants. Des vêtements qui se trouvaient dans un véhicule volé de La Poste dont la police soupçonne qu’il a servi à commettre des attentats.

L’empreinte papillaire du troisième prévenu avait été retrouvée sur une enveloppe ayant servi à revendiquer une série d’attentats dont la roquette tirée contre la caserne d’Aspretto en septembre 2007.

Pour le magistrat instructeur, ces éléments matériels étaient suffisants pour renvoyer les trois hommes devant le tribunal correctionnel.

“Une décision qui fera date”

Et pour le parquet, il semblait évident que les magistrats du siège allaient entrer en voie de condamnation. Une thèse combattue par une défense plutôt pugnace. Mes Jean-Michel Mariaggi et Alexandre Albin pour Patrick Tesi, Doumè Ferrari et Eric Barbolosi pour Olivier Peretti et Eric Barbolosi pour Marc-Antoine Colleoni ont tous plaidé la relaxe.

« En fait, les juges ont fait une juste application du texte sur l’association de malfaiteurs »,expliquait hier soir Me Barbolosi.

L’avocat avait souligné au cours de l’audience que l’association de malfaiteurs était toujours « en vue de commettre un acte ».

« Tous les éléments à charge contre nos clients sont postérieurs à ces actes. L’association de malfaiteurs ne tient donc plus,poursuivait Me Barbolosi. C’est d’ailleurs ce qu’a souligné le président du tribunal qui a considéré qu’il n’avait pas suffisamment d’éléments pour asseoir une condamnation ».

Et même s’il n’existe pas de « jurisprudence » au sens strict du terme en matière pénale, les avocats pensent que cette décision fera date et qu’elle pourrait servir d’exemple dans les procès à venir…

I.L

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