Les assises du littoral s’achèvent. Lorsqu’en juillet dernier, la conseillère exécutive, Maria Guidicelli, avait lancé cette initiative, ils étaient peu nombreux à imaginer une issue rapide sur un sujet aussi épineux.
Il faut dire que l’équilibre est souvent difficile à trouver entre aménagement, protection et développement. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les contentieux s’accumulent au tribunal administratif de Bastia.
De l’application de la loi Littoral à la bande des 100 mètres, en passant par la notion de hameau nouveau, sans oublier la spéculation immobilière, les imperfections juridiques et le contrôle de légalité, les intérêts divers et divergents s’entrechoquent pour former les contours d’un urbanisme difficile à développer.
Comment s’extraire du débat bipolaire entre les maires et les associations de protection de l’environnement ? Déverrouiller les antagonismes ? La solution se trouve dans l’élaboration du Padduc. « Ce document va s’imposer aux documents d’urbanisme inférieurs », souligne régulièrement Maria Guidicelli. Mais pour préparer « ce cadre de référence », il fallait faire place à l’expression démocratique et trouver un consensus autour du devenir du littoral insulaire.
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