Il est (encore) plus facile à un syndicaliste du STC de bloquer un phare que de détourner un navire. Au-delà de cette parabole (qui ne figure pas, bien entendu, dans l’Évangile), Dieu sait si Alain Mosconi s’y connaît en escapade maritime.
Vendredi, le représentant du sindicatu di i travagliadori corsi (STC) était reçu au palais Lantivy par le représentant de l’État aux côtés d’autres délégués. L’objet de cette rencontre ajaccienne était de revenir sur « l’ultimatum » lancé fin novembre par la mouvance qui dénonce « une situation moralement injuste aux Phares et balises. »
Rappel des faits. Au mois d’octobre, un appel à candidatures est lancé par voie de presse. Deux postes de matelots sur le navire de 36 mètres Îles Sanguinaires II,basé à Ajaccio et qui a en charge de transporter le personnel pour l’entretien de tous les phares insulaires, sont à pourvoir.
Cuisine (au beurre) interne à la direction
« Deux jeunes diplômés du lycée maritime de Bastia ont reçu un avis favorable, mais par la suite, la direction des Phares et balises basée à Quimper a pris une contre-décision », rapporte Christophe Versini, du STC.
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