Au moment où les Touaregs de l’Azawad se battent avec courage et détermination contre des Etats-Nations qui nient leur existence, ruinent leur territoire et livrent leur peuple au terrorisme, afin d’arracher leur dignité et leur droit inaliénable à vivre librement sur leur propre terre, une campagne démoniaque de dénigrement est orchestrée par les autorités maliennes, assistés en cela par les autorités algériennes et même par des groupes se réclamant faussement de l’identité amazighe dans l’objectif d’assimiler les valeureux combattants touaregs à de vulgaires bandits armés, des trafiquants de drogue et des mercenaires à la solde d’Al Qaeda, de l’Algérie et hier encore de Kadhafi.
L’Algérie officielle, de par la couverture médiatique des évènements de l’Azawad, fait croire qu’elle favorise la révolte touarègue alors que dans la réalité, elle assiste militairement, et en ce moment même, l’armée malienne dans sa funeste entreprise de désintégration du peuple touarègue.
Par ailleurs, les combattant touaregs de l’Azawad sont sournoisement accusés d’avoir été les mercenaires de Kadhafi. Certains usent de cet argument pervers pour sacrifier un peuple meurtri en quête de justice et de liberté. Or, la trahison est une tare hélas partagée par l’ensemble des peuples de la planète. Nous avons bien des Ahmed Ouyehya, des Khalida Messaoudi et des Ould Ali El-Hadi, ce n’est pas pour autant que la Kabylie toute entière est à la solde du régime raciste d’Alger, tout comme les félons amazighs qui servent le Makhzen marocain contre leur frères ne sont nullement représentatifs des amazighs du Maroc.
Le MAK se porte solidaire de ses frères touaregs de l’Azawad et dénonce vigoureusement cette honteuse campagne de désinformation qui vise à discréditer le combat libérateur de ce peuple contre les actes d’hostilités enclenchées par le pouvoir malien en guise de règlement du problème politique, économique et social de l’Azawad qui dure depuis les indépendances des nouvelles nations de la région, parce que construites sur le déni identitaire et la spoliation des territoire des peuples autochtones.
L’Etat malien qui semblait n’avoir jamais eu les moyens de combattre l’AQMI se trouve subitement en mesure de déployer des moyens colossaux contre les touarègues, apportant ainsi la preuve que le Mali, tout comme l’Algérie, se soucie bien plus de faire disparaitre les peuples autochtones, intégrés par les vicissitudes de l’histoire dans des Etats à la solde du néocolonialisme, que de combattre les terroristes d’Al Qaeda qu’ils ont toujours favorisés, allant même jusqu’à leur permettre de disposer de bases fixes !
Et comment une poignée de terroriste peut-elle établir des bases fixes sur un territoire militairement quadrillé et se livrer ouvertement au terrorisme sans une complicité active de la part des Etats de la région ?
Le même sort a été réservé à la Kabylie. Son territoire est livré aux terroristes qui sont bien les seuls à pouvoir circuler librement en Kabylie sans avoir des bataillons de CRS, de gendarmes et de militaires à leurs trousses, tant il est vrai, qu’ils sont occupés à assassiner les citoyens kabyles “par bavures”, à empêcher les marches pacifiques des autonomistes ou à réprimer la jeunesse estudiantine en quête de sécurité dans les campus de la région.
Le MAK réitère sa totale solidarité avec tous les peuples Amazighs qui luttent pour leur dignité et apporte son soutien indéfectible au peuple touareg de l’Azawad qui combat seul pour sa survie gravement menacée par les actes d’hostilités menés ouvertement par certains et en catimini par d’autres.
Tous les peuples Amazighs, qu’ils soient Nefoussis, Kabyles, Rifains, Chleuhs, Touaregs, Chaouis ou Mozabites, sont en droit d’exister librement et officiellement sur leur propre territoire.
Yasmina Oubouzar,
Porte-parole du MAK à l’étranger
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