Corsica Libera apporte son soutien à Marie Claude Branca victime d’une énième audition pour délit d’opinion. Nous constatons que depuis plusieurs mois, les militants de Portivechju sont l’objet d’un ciblage et d’un harcèlement policier et judiciaire des plus particuliers.
En effet, de son côté Ulivieru Sauli est maintenu en assignation à résidence en Île de France, volontairement tenu éloigné de Corse jusqu’à son procès, initialement prévu en décembre, et reporté au printemps 2012.
Ses demandes pour se rendre en Corse (décès familial, fêtes de Noël,…) se voient opposer un refus systématique, preuve si il en est, là aussi, du traitement d’exception spécifiquement réservé aux patriotes corses victimes de la répression politique française.
Cet acharnement à l’encontre d’un membre de notre exécutif est motivé, selon les propos mêmes du procureur, par le fait qu’Ulivieru Sauli serait « une éminence du mouvement nationaliste corse »…
Il apparaît clairement que l’Etat Français s’acharne à neutraliser les militants politiques qui, tant par leur engagement quotidien depuis 25 ans, que par leur engagement professionnel et associatif, contribuent à donner une dimension toujours plus respectable à la cause Nationale et qui constituent dans la situation trouble que connait la corse ces derniers mois des référents éthiques et politiques susceptibles d’apaiser de nombreuses situations.
Corsica Libera exige le retour – sans condition – d’Ulivieru Sauli parmi les siens : Rien d’un point de vue juridique et procédural ne peut justifier son isolement qui s’apparente à une nouvelle forme de lettre de cachet.
Corsica Libera rappelle également le sort de tous les prisonniers politiques toujours incarcérés sur le sol français et qui à ce jour, n’ont toujours pas fait l’objet d’une mesure de rapprochement, annoncé et convenu.
15 décembre 2011
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