Le préfet Patrick Strzoda condamne avec la plus grande fermeté la revendication d’un assassinat par le FLNC Si les élus territoriaux n’ont pas trouvé de consensus à l’assemblée de Corse pour condamner la revendication d’un assassinat, le préfet Patrick Strzoda dénonce, lui, la “mascarade sinistre de ceux qui prétendent rendre la justice en rétablissant la peine de mort”. Après la revendication de l’assassinat de Christian Leoni par le FLNC, il n’y aura pas de réaction unanime des élus de l’assemblée de Corse. Jeudi, François Tatti pour le groupe Gauche républicaine avait proposé qu’une motion de condamnation soit soumise au vote des élus.Sa proposition n’a pas été retenue par les présidents de groupes politiques. Christian Leoni avait été abattu le 28 octobre à Moriani en réponse à l’assassinat de Philippe Paoli, le 28 octobre à Folelli. Pour sa part, le sénateur Nicolas Alfonsi s’est adressé jeudi au Ministre de l’Intérieur, dans l’hémicycle du palais du Luxembourg. En l’absence de Claude Guéant, c’est la Ministre du budget Valérie Pécresse, qui a répondu au sénateur. Nicolas Alfonsi demande que l’Etat se ressaisisse. Dans l’île où, comme l’atteste l’absence d’unanimité à l’assemblée de Corse, la revendication d’un assassinat par un groupe clandestin embarasse une large partie de la classe politique, la banalisation même de la violence homicide souligne un malaise sociétal profond. A un point tel que, lors de l’émission Cuntrastu avec Emille Zuccarelli diffusée le 27 novembre dernier, le directeur du magazine Corsica, Joseph-Guy Poletti, a pu livrer cette surprenante assertion: Donner la mort en Corse, c’est un signe de vie (sic).
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